Je voulais manger un légume produit dans le jardin avant de vous donner des nouvelles du potager. C’est fait, nous avons mangé hier soir les premières tomates cerises. Je vais pouvoir vous raconter ce qu’il s’est passé depuis la mise en place de la zone potagère.
Se procurer des semences et des plants
Vu que je m’y suis très tard pour attaquer ce projet, j’ai acheté mes plants de tomates, tomates cerises et de concombre chez Botanic à coté de chez moi. Le plus difficile était de trouver des plants qui n’étaient pas des hybrides F1. Les hybrides sont des plants non reproductibles, ce qui empêche d’utiliser les graines pour refaire des plants l’année suivante (ce qui est facile et permet d’adapter la plante à son jardin).
J’ai acheté pas mal de graines à l’association kokopelli qui propose un choix impressionnant avec des variétés rares et de très bonnes descriptions. Je voulais acheter un plan de « consoude bocking 14 » qu’ils n’avaient pas, mais je l’ai trouvé sur le site de la Ferme de Sainte Marthe qui est aussi une bonne adresse.
Plantations et semis
J’ai rapidement mis en terre mes plants au milieu du paillage où ils sont très bien depuis.
Et j’ai réalisé des semis à laisser en intérieur.
Malheureusement, je les ai laissé un peu trop loin de la fenêtre ce qui fait qu’ils sont montés un peu trop haut pour avoir un meilleur accès à la lumière. J’ai réussi à en sauver quelques uns en les plantants en pleine terre un peu plus profond que nécessaire habituellement (un concombre, un maïs, deux tournesols).
Suite a cette échec, j’ai tout de suite refait des semis. Je n’ai toujours pas eu de succès avec les salades, peut être que la barquette est trop petite. Pas contre, j’ai pu avoir des courges, du maïs et des tournesols.
J’ai essayé de planter des radis en pleine terre, mais avec la sécheresse et la canicule ils n’ont pas bien pris. Dès que les maïs et les tournesols ont un peu poussés dans le potager, j’ai planté à leur base des haricots grimpants pour utiliser les tiges comme support, on verra d’ici quelques jours si ils sortent.
Bonus, le terrain vague
J’ai dans le jardin un emplacement que j’avais réservé à la création d’un potager. J’avais renoncé à y installer des cultures cette année car il reste de la maçonnerie à faire sur le mur qui le borde. Finalement, la maçonnerie a été repoussée à l’automne, j’avais de la tonte d’herbe et des branches disponibles, j’ai recouvert la zone avec tout ça et j’y ai mis des patates sous le paillage et mis en terre quelques semis de tournesol. Au fond, en bas de la butte, j’ai installé les plants de courges qui auront besoin d’espace si tout se passe bien.